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Nihon Ni Ryokô
Nihon Ni Ryokô
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6 mai 2009

Jour 10 : Nikko

Encore une fois nous devons nous lever tôt puisque deux heures de train nous attendent pour se rendre jusqu’à Nikko au centre du pays. On traverse d’abord toute l’agglomération de Tokyo en Shinkansen pendant une bonne heure jusqu’à Utsunomiya, puis on monte dans un petit train vers Nikko. Il y a de plus en plus d’occidentaux au fur et à mesure que l’on s’approche de cette ville très touristique…

Nikko est le terminus de la ligne, au pied des montagnes. C’est à la fois une station de ski l’hiver et de loisirs de plein air l’été. Après avoir acheté notre pique-nique, on monte vers les sites à visiter en passant devant le pont sacré Shinkyo qui enjambe une rivière bleu turquoise.

599_Nikko600_Pont_Shinkyo651_Pont_Shinkyo





Nous arrivons au sanctuaire de Toshogu, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’entrée est plutôt chère mais c’est vrai que le site est vraiment magnifique avec ses nombreux pavillons décorés en rouge et or. Le sanctuaire abrite la célèbre représentation des Trois Singes de la Sagesse : "Je ne vois pas ce qu’il ne faut pas voir, je n’entends pas ce qu’il ne faut pas entendre, je ne dis pas ce qu’il ne faut pas dire". Un escalier raide, très raide, mène jusqu’au sommet du site où se trouve une représentation du "Chat Dormant" que l’on a malheureusement raté…

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A la sortie du sanctuaire on s’installe sur un banc pour dévorer notre pique-nique, puis nous cherchons un bus pour monter plus haut dans la montagne où se trouvent le lac de Chuzenji et plusieurs onsens, des bains chauds naturels japonais. Malheureusement on ne trouvera jamais de bus pour nous y emmener, bien dommage parce qu’on était bien motivés pour tester cette tradition japonaise…

On redescend en ville en passant par l’office de tourisme, puis on cherche un nouveau onsen situé dans Nikko à proximité de la gare. Là encore c’est un échec, et on se retrouve dans une sorte de terrain vague où des voitures bizarres sont garées au bord de la rivière…

652_Vue_sur_la_montagne



On revient donc vers la gare, puis de retour à Tokyo, un peu déçus d’avoir fait autant de trajet pour voir si peu de choses, on décide de se venger en se rendant dans le quartier de l’électronique à Akihabara ! Il y a effectivement un nombre incroyable de magasins et de salles de jeux, mais les tarifs sont plutôt élevés ; par exemple, les cartes mémoires sont en moyenne deux fois plus chères qu’en France…

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Comme à Shibuya la veille, le quartier devient vraiment magnifique à la tombée de la nuit. Les néons donnent une ambiance colorée mais je n’aimerais pas voir leur facture d’électricité, et du point de vue écologique c’est vrai que ça peut quand même paraître un peu moyen…

664_Akihabara666_Akihabara





Après être repassés rapidement à l’hôtel, nous allons passer la soirée à Roppongi, un des quartiers les plus prisés pour la vie nocturne à Tokyo, avec notamment ses célèbres karaokés. A la sortie du métro Hibiya nous sommes "agressés" une bonne quinzaine de fois par des blacks qui  veulent à tout prix nous refiler les "cartes de visites" des bars du quartier. Ca nous saoule tellement qu’après les avoir éloigné en leur parlant français on continue notre chemin sans s’arrêter jusqu’à la Tour de Tokyo. Non ce n’est pas une copie de la Tour Eiffel bande de mauvaises langues ! En tout cas elle est trois fois moins haute que celle de Paris mais pour le même tarif d’entrée, ce qui fait qu’on se limite à prendre des photos vues d’en bas…

667_Tour_de_Tokyo668_Tour_de_Tokyo669_Tour_de_Tokyo





On remonte ensuite vers Roppongi pour trouver un resto à ramens, conseillé par un guide que j’avais trouvé à l’auberge de Kyoto. On n’est pas sûrs d’avoir avons trouvé le bon resto mais le repas est très bon. On y rencontre Juri (prononcez Jouli…), une japonaise de trente ans plutôt douée en français qui nous raconte qu’elle voudrait venir en France pour perfectionner la langue... Mais pas n'importe où puisqu'elle préférerait par exemple Lyon vu que Paris est trop cosmopolite et qu’elle n’est donc pas sûr de pouvoir parler français ! On avait envie de lui dire que vu le niveau des français en langues étrangères, il n’y avait pas grand risque… Après qu’on lui ait expliqué d’où nous venions en France (et que nous n’avions pas d’accent), elle insiste pour qu’on lui donne notre adresse mail et notre Facebook ; de mon côté je n’ai toujours pas reçu de nouvelles…

672_Roppongi




On retourne ensuite dans le quartier pour trouver un des bars conseillés par le guide. Nous nous retrouvons donc au Wall Street Bar où un grand black nous accueille au pied de l’immeuble puis nous accompagne dans l’ascenseur jusqu’au bar… Oui, comme des VIP ! Au final le bar n’est pas super animé et nous passons notre soirée à regarder des matches de boxe à la télé, même si quelques japonais s’essayent à des pas de danse au milieu du bar.

On sort du bar à 0h40 pour reprendre le métro juste à côté. Une fois dans la station on trouve bizarre que l’endroit soit presque désert, et on tombe finalement sur un employé qui nous indique qu’il faut sortir… Effectivement nous lisons près de la porte que le dernier train passe à… 0h40 ! Il faudra vraiment qu’on m’explique comment une agglomération de 50 millions d’habitants peut arrêter ses métros aux mêmes horaires qu’à Rennes !

Les taxis ne sont pas vraiment donnés, et comme on est à l’autre bout de la ville on ne veut pas se ruiner. Du coup, on (je ?) décide de rentrer à pied, et j'assure à Kevin qu’on devrait être arrivés vers trois heures du matin. Armés du plan de la ville nous nous lançons donc pour traverser, à pied, la plus grande ville du monde… Tokyo by night ce sont des milliers de taxis (ils sont fous avec tous leurs taxis !), des gens qui sortent du boulot à trois heures du matin, des arbres lumineux, des boulevards interminables, mais aussi des japonais qui passent leurs nuits à regarder des magazines pornos dans les supérettes 24h/24…

673_Arbre_lumineux





Deux heures et quart plus tard et sans s'être égarés une seule fois, nous arrivons enfin à l’hôtel, à 2h59 précises ! Je pense que Kevin m’en veut toujours de lui avoir détruit les pieds et ses Doc Martens (si si !) vu que je n’ai cédé à aucune de ses demandes de taxi… En tout cas on a traversé la plus grande ville du monde à pied, et ça c’est quand même la classe ! Evidemment, on s’endort comme des masses trouvant même les tatamis super confortables…

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